Réflexion spirituelle d’octobre

Sans amour, je ne suis rien

Au nom du comité de spiritualité national et de tous les vincentiens du pays, je souhaite exprimer nos remerciements et notre gratitude les plus sincères à Maureen MacIsaac, pour ses nombreuses années de service dévoué à la Société, en tant que présidente du comité de spiritualité national. Sa vaste expérience, ses connaissances et sa vie spirituelle personnelle ont été bénéfiques aux vincentiens à tous les niveaux de la Société, encourageant et enrichissant notre vie spirituelle personnelle et publique et notre amour de Jésus, pour notre plus grand bien et celui des pauvres que nous servons. Que Dieu la bénisse abondamment au moment où elle commence cette nouvelle étape de sa vie. Maureen, nos prières t’accompagnent.

Je remercie notre président Jean-Noël Cormier de m’avoir invité à servir à la présidence du comité de spiritualité national. Je demande à tous les vincentiens de prier pour moi, au moment où j’entame ce voyage des plus prometteurs. Mon seul espoir est de pouvoir continuer à bâtir sur les fondations établies par mes prédécesseurs et à maintenir le même niveau d’accomplissement qu’ont assuré tous ceux et celles qui ont servi avant moi.

Mon objectif premier est d’aider les vincentiens qui cherchent à approfondir leur relation personnelle avec Jésus et leur amour pour lui, par l’entremise d’une vie spirituelle personnelle et publique. Sans l’amour et la prière, la Société deviendrait bientôt un organisme comme tous les autres qui offrent une aide philanthropique et je ne serais moi-même qu’un autre administrateur qui fait son travail.

« En effet, supposons que je parle les langues des hommes et même celles des anges : si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien de plus qu’une trompette claironnante ou une cymbale bruyante. Supposons que j’aie le don de prophétie, que je comprenne tous les mystères et que je possède toute la connaissance; supposons même que j’aie, dans toute sa plénitude, la foi qui peut transporter les montagnes: si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. Si même je sacrifiais tous mes biens, et jusqu’à ma vie, pour aider les autres, au point de pouvoir m’en vanter, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert de rien. »

1Cor 13: 1 – 3

En tant que vincentiens, nous devons être d’autres Christ dans le monde, aspirant à partager et à alléger la misère sous toutes des formes. Comme Jésus, nous devons être prêts à répondre aux appels de détresse et aux sentiments de découragement face au désespoir. Les besoins vont au-delà de la fourniture de nourriture, de vêtements, de logement et d’autres nécessités. Nous devons être prêts à reconnaître Jésus dans tous ceux que nous croisons et à cheminer avec eux. Nous ne pouvons accomplir cela sans la grâce d’en haut. Nous devons toujours faire confiance à Jésus, qui a promis de rester avec nous en tout temps et dans toute situation, jusqu’à la fin.

Au cours de ce prochain mandat, j’espère donner aux vincentiens une partie des outils qui les aideront dans leur travail et par la même occasion, encourager de nouveaux membres à cheminer avec nous.

Comment puis-je évaluer ma relation personnelle avec Jésus :

  • Est-ce que je prie quotidiennement ?
  • Suis-je reconnaissant envers Dieu pour tous mes talents ?
  • Est-ce que je me confesse régulièrement ?
  • Est-ce que je prie avant d’effectuer une visite à domicile ?
  • Puis-je approfondir mon amour de Jésus et fortifier ma vie spirituelle en assistant à la messe occasionnellement pendant la semaine, en récitant un chapelet de plus par semaine ou en priant avec la Liturgie des heures ?

Comment puis-je évaluer ma relation publique avec Jésus :

  • Récitons-nous les prières d’ouverture et de clôture lors de nos réunions ?
  • Avons-nous un conseiller spirituel ?
  • Avons-nous une réflexion spirituelle lors de nos réunions ?
  • Est-ce que nous célébrons les fêtes vincentiennes ?
  • Tenons-nous une journée annuelle de retraite ou de recueillement ?

Claude Bédard, président du comité de spiritualité

 
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