À propos

La Société de Saint-Vincent de Paul est une organisation laïque catholique qui a pour mission de servir le Christ à travers les pauvres avec amour, respect, justice et joie, ainsi que d’aider à façonner une société plus juste et plus compatissante.

Qui sommes-nous ?

Fondée en 1833, la Société de Saint-Vincent de Paul (SSVP) est une organisation mondiale de laïcs catholiques unis par leur mission commune de servir des personnes démunies. Au Canada seulement, la SSVP aide plus de 350 000 personnes démunies chaque année. Nous apportons une aide matérielle (nourriture non périssable, vêtements, accessoires, meubles) à des personnes et familles partout au pays. Que ce soit à domicile, dans la rue, dans les refuges, à l’hôpital ou en prison, notre travail ne connaît aucune frontière. La Société apporte également son aide aux réfugiés, aux immigrants ainsi qu’aux communautés nordiques.

Notre activité fondatrice, toujours pratiquée aujourd’hui, est la visite à domicile. Grâce à ces visites, nos membres, connus sous le nom de « vincentiens », établissent des relations personnelles avec les personnes démunies, non seulement en leur fournissant une aide matérielle, mais aussi en leur offrant l’amitié et la compréhension.

Notre mission

Vivre le message de l’Évangile en servant le Christ à travers les pauvres avec amour, respect, justice et joie.

Valeurs

La mission de la Société de Saint-Vincent de Paul signifie qu’en tant que Vincentiens, nous :

voyons le Christ dans tous ceux qui souffrent ;

sommes unis au sein d’une même famille ;

établissons un contact personnel avec les pauvres ;

aidons de toutes les façons possibles.

Histoire, patron et fondateur

HISTOIRE

La Société de Saint-Vincent de Paul (SSVP) figure de façon importante parmi ces initiatives apostoliques qui doivent leur origine au libre choix des laïcs...

PRINCIPAL FONDATEUR : FRÉDÉRIC OZANAM

En 1815, la famille Ozanam s’établit à Lyon (en France) où son père s’est vu confier un poste à l’hôpital Hôtel-Dieu. Dès son plus jeune âge, de par le travail de son père, Frédéric Ozanam est confronté à la pauvreté et la misère. En tant que « Veilleuse », sa mère travaille également inlassablement pour aider les plus démunis. Il n’est donc guère surprenant que...

PREMIÈRE COLLABORATRICE

Dès le début, les membres décident de se dévouer aux pauvres. Le groupe contacte Sœur Rosalie Rendu, des Filles de la Charité, qui les initie aux soins concrets auprès des personnes démunies. Pendant deux années, sous la supervision de Sœur Rosalie, les jeunes Vincentiens effectuent des visites à domicile, apportant avec eux pain, bois et, par-dessus tout, amitié...

SAINT MARGUERITE D'YOUVILLE

Parmi les saint(e)s canadien(ne)s, Marguerite d'Youville est celle dont le témoignage de vie, les œuvres et la spiritualité reflètent le mieux la mission de la Société de Saint-Vincent de Paul. Sa fête est célébrée le 16 octobre. C’était une femme d'action, l'exemple d’une personne qui puise dans le cœur même de Dieu et le rend visible à toutes les personnes démunies auxquelles elle porte assistance. ...

LA SOCIÉTÉ DE SAINT-VINCENT DE PAUL AU CANADA

La première conférence canadienne de la Société de Saint-Vincent de Paul est fondée par le docteur Joseph Painchaud en 1846, à Québec. Inspiré par son expérience de la Société alors qu’il étudiait la médecine dans une université parisienne, il revient au Canada pour discuter de la fondation d’une conférence dans sa paroisse....

EXPANSION À L’INTERNATIONAL

En 1835, la Société commence son expansion en fondant des conférences à l’extérieur de Paris, soit à Nîmes et à Lyon, et même à l’extérieur de la France, soit à Rome. À la mort de Frédéric Ozanam en 1853, la Société comprenait plus de 15 000 vincentiens. La Société de Saint-Vincent de Paul est maintenant présente dans plus de 153 pays, avec 800 000 membres actifs. Frédéric Ozanam a mis sur pied un « réseau de charité »...

PRÉSIDENTS, CONSEIL NATIONAL DU CANADA

1846-1850  L’honorable juge Jean Chabot
1850-1866  Augustin Gauthier
1866-1881 George Manly Muir
1881-1885  Paul Ernest Smith
1885-1911 Charles-Narcisse Hamel
1911-1942  Charles-Joseph Magnan
1942-1969  L’honorable juge Thomas Tremblay
1969-1972  L’honorable juge Gérard Lemay
1972-1977  Patrice Boudreau
1977-1983 Marie-Claire Gingras-Letarte
1983-1995  Robert Martineau
1995-2001  Ellen Schryburt
2001-2007  Michael Burke
2007-2013  Penny Craig
2013-2019  Jean-Noël Cormier
2019-2023   Joseph Claude Bédard
2023-2023   Pierre Morissette
2023-  Linda Dollard

Membres du Conseil d’administration et employés

Linda

Linda Dollard

Présidente

Omar Ellis

Omar Ellis

Vice-président, justice sociale

Denise Ouellette x

Denise Ouellette

Vice-presidente, planification stratégique

Jeffrey Kucharski x

Jeff Kucharski

Vice-president, gouvernance

Mgr-Mathieu-s.m.

Monseigneur Yvan Mathieu, s.m.

Conseiller spirituel

Sue Mazziotti-Armitage

Sue Mazziotti-Armitage

Directrice, Magasins

Michelle Finigan x

Michelle Finigan

Secrétaire

David OConnor 2x

Dave O’Connor

Trésorier

Shelby Mulder

Shelby Mulder

Représentante jeunesse

Jean-Noel Cormier - Copy

Jean-Noël Cormier

Ancien président

Bill Small

Bill Small

Représentant - Conseil régional de l'Atlantique

Alain Talbotv2

Alain Talbot

Représentant - Conseil régional du Québec

Guido Kelly

Guido Kelly

Président - Conseil régional de l'Ontario

Heather Schilling

Heather Schilling

Présidente - Conseil régional de l'Ouest

Belinda Boyd

Belinda Boyd

Présidente - Conseil régional de la Colombie Britannique et du Yukon

Philippe E BlainV2

Philippe E. Blain

Directeur général

Nicole Schryburt

Nicole Schryburt

Assistante administrative

Josee LemieuxV2

Josée Lemieux

Assistante administrative

Lise Lagroix

Lise Lagroix

Commis de bureau

Veuillez remplir le formulaire ci-dessous pour contacter l’un des membres de notre conseil d’administration.

La confédération internationale de la Société de Saint-Vincent de Paul

Visitez le site de la confédération internationale de la Société de Saint-Vincent de Paul pour en savoir plus sur l’organisation et sa représentation dans plus de 150 pays.

History

The Society of Saint Vincent de Paul (SSVP) figures prominently among those apostolic institutions which owe their beginnings to the free decisions of lay people.

Founded in Paris in 1833 by Frédéric Ozanam and his friends, the SSVP is a worldwide organization of lay Christians. A Catholic society, it is open to all those who desire to do good work in love and service of their neighbour.

Under the patronage of Saint Vincent de Paul, the organization draws its inspiration from his thoughts and his works. Members strive, in a spirit of justice, charity, mutual help, solidarity with the poor, and through personal commitment, to ease the hardships of those who suffer.

The Founder: Frédéric Ozanam

Frédéric Ozanam was born on April 23, 1813, in Milan.

In 1815, the Ozanam family moved to Lyon (France) where his father had secured a position in the Hôtel-Dieu hospital.

From an early age on, Ozanam witnessed poverty and misery through his father’s work. As a member of the “Workers”, his mother, too, worked tirelessly to help those in need. It is no wonder then that Ozanam would devote his entire life to defending the rights and dignity of vulnerable people. 

Not long after entering the Royal Collage of Lyon (secondary school), he developed a reputation as a diligent and exceptionally intelligent pupil. He began contributing historical and philosophical articles to the Collage’s journal and found time outside of school to write for the Association for the Propagation of the Faith. 

In 1831, Ozanam entered Sorbonne to study law. He married in 1841 and was soon established both as a family man and as a successful professor at the Sorbonne. While in Paris, he was haunted by the misery of the poor, and his dream was to help close the divide among social classes. His faith was tested daily, studying in an environment where it was fashionable to scorn and ridicule Christianity. 

He decided to establish a Catholic discussion group, where students were invited to confront critics of their faith and defend the relevance of the Church. Nevertheless, taunted by the perpetual question “what was the Church doing for the poor?”, Ozanam and his friends decided to found the Society of Saint Vincent de Paul in the spring of 1833, and their first meeting was held on April 23. He was only 20 years old at that time.

First Female Collaborator

From the very beginning, the members decided to dedicate themselves to the poor. The group approached Sister Rosalie Rendu, a reverend Daughter of Charity, who initiated them into the practical care of those in need.

For two years, under the guidance of Sister Rosalie, the young Vincentians visited homes, bringing bread, wood, and above all – friendship. 

Initially, the group (or Conference, as these groups are called) didn’t admit new members for fear of weakening the bond. However, with the reassurance from Sister Rosalie, a second conference was formed, and thus began the expansion of the Society.

Saint Marguerite d'Youville

Among Canadian saints, Marguerite d’Youville is the one whose life witness, works and spirituality most reflect the mission of the Society of Saint Vincent de Paul. Her feast day is celebrated on October 16. She was a woman of action, the example of someone who drew from the very Heart of God and made it visible to all persons in need to whom she attended. The cry for help from the poor did not come to her only from without, instead it arose from within herself, a poor person among poor people. For her, the poorest of the poor was the person who had the greatest need of God in order to become a man or woman. Her dream was to liberate the poorest of the poor by teaching him or her, through action, that he or she is loved. By her actions of serving the needy and her compassion for the poor, Pope John XXIII described her as the “Mother of Universal Charity”.

Marguerite had a great trust in the goodness of God and His justice towards all. This enabled her to achieve charitable works of astonishing scope, even by today’s standards. By her many works, she laid the foundations for the social and community services that we are currently familiar with within our society. In 1737, with three companions, she founded the Grey Nuns when they took their initial vows. As the years passed, the Grey Nuns were responsible for running hospitals, schools, housing for the poor and orphanages throughout Canada, the United States, Africa and South America. They were also well known for their work with the Inuit.

She was born in Varennes, Quebec on October 15, 1701, and died on December 23, 1771. Marguerite left to her contemporaries and to future generations, a spiritual legacy marked by an unconditional compassion for the poor and an inextinguishable faith in God the Father and His Providence.

https://sanctuaireyouville.ca/en/marguerite-dyouville/illustrated-story-of-her-life/

The Society Of Saint Vincent De Paul In Canada

The first Conference of the Society of Saint Vincent de Paul (SSVP) in Canada was founded by Dr. Joseph Painchaud in 1846, in Quebec City. Inspired by his time with the Society while studying medicine at university in Paris, he returned to Canada to discuss the founding of a Conference in his parish.

During this period in Quebec, needs were vast and visible. Epidemics frequently broke out with the arrival of immigrants.Economic depressions called for the establishment of savings banks or banking co-ops to encourage the poor to save money. 

In 1848, a few days after the foundation of the Society in Montreal, the members visited a prison and immediately afterward prepared a report for the government suggesting important reforms to the management of the prison.

During his lifetime, Dr. Painchaud founded 12 Conferences, and from these would grow the Society of Saint Vincent de Paul in Canada.

International Expansion

In 1835, the Society began to expand, and Conferences were founded outside of Paris, in Nimes and Lyon, and even beyond France, in Rome. 

When Frédéric Ozanam died in 1853, there were 15,000 Vincentians. The Society of Saint Vincent de Paul is now present in 153 countries with 800,000 active members.

Ozanam pioneered the « network of charity » that spread all around the world. As part of this network, we must recognize the thousands of volunteers in Canada and globally who so generously give their time. If you visit one of the Society’s stores and outlets, you will see them working tirelessly sorting through donated goods, putting away merchandise and helping with sales. It is thanks to these stores that many of the poor are able to find essential items, including clothing and household goods, at very low cost, or even for free.

This expansion of the Society throughout the world is the most beautiful monument that could ever be erected to the memory of our founders, indeed to the memory of all our predecessors.

Histoire

La Société de Saint-Vincent de Paul (SSVP) figure de façon importante parmi ces initiatives apostoliques qui doivent leur origine au libre choix des laïcs.

La SSVP, fondée à Paris en 1833 par Frédéric Ozanam et ses compagnons, est une organisation internationale de laïcs. De caractère catholique, elle est ouverte à tous ceux et celles qui désirent vivre leur foi dans l’amour et le service de leur prochain.

Placée sous le patronage de saint Vincent de Paul, l’organisation s’inspire de sa pensée et de son œuvre. Ses membres s’efforcent, dans un esprit de justice, de charité, d’entraide et de solidarité avec les pauvres, ainsi que par un engagement personnel, de soulager ceux et celles qui souffrent.

Son fondateur: Frédéric Ozanam

Frédéric Ozanam est né le 23 avril 1813 à Milan.

En 1815, la famille Ozanam s’établit à Lyon (en France) où son père s’est vu confier un poste à l’hôpital Hôtel-Dieu.

Dès son plus jeune âge, de par le travail de son père, Frédéric Ozanam est confronté à la pauvreté et la misère. En tant que « Veilleuse », sa mère travaille également inlassablement pour aider les plus démunis. Il n’est donc guère surprenant que Frédéric se soit consacré toute sa vie à défendre les droits et la dignité des personnes vulnérables.

Peu après son entrée au Collège royal de Lyon (une école secondaire), Frédéric se fait une réputation d’élève assidu doué d’une intelligence exceptionnelle. Il commence à rédiger des articles historiques et philosophiques pour le journal du collège et, une fois l’école terminée, trouve le temps d’écrire pour l’Association de la propagation de la fois. 

En 1831, Frédéric fait son entrée à la Sorbonne pour y étudier le droit. Tout en se mariant en 1841 et fondant une famille, il se fait rapidement un nom en tant que professeur renommé à la Sorbonne. Depuis son arrivée à Paris, il est hanté par la misère des pauvres et son rêve est de réconcilier les classes sociales. Étudiant dans un environnement où il était à la mode de bafouer et de se moquer du christianisme, sa foi était mise au défi quotidiennement.

Il décide donc d’établir un groupe de discussion catholique dans le cadre duquel les élèves étaient invités à affronter les critiques de leur religion et de défendre la pertinence de l’Église. Malgré tout, Frédéric et ses compagnons sont sans cesse talonnés par la même question : « Que fait l’Église pour les pauvres? ». En guise de réponse, ils fondent la Société de Saint-Vincent de Paul au printemps 1833. La première réunion de la Société se tient le 23 avril 1833, alors que Frédéric Ozanam n’a que 20 ans.

Première collaboratrice

Dès le début, les membres décident de se dévouer aux pauvres. Le groupe contacte Sœur Rosalie Rendu, des Filles de la Charité, qui les initie aux soins concrets auprès des personnes démunies.

Pendant deux années, sous la supervision de Sœur Rosalie, les jeunes Vincentiens effectuent des visites à domicile, apportant avec eux pain, bois et, par-dessus tout, amitié. 

Initialement, le groupe (ou « conférence », nom désigné pour ce type de groupe) refuse d’admettre de nouveaux membres par crainte d’affaiblir ces liens d’amitié. Suite aux encouragements de Sœur Rosalie, on procède malgré tout à la formation d’une deuxième conférence, qui servira de point de départ pour l’expansion de la Société.

Sainte Marguerite d'Youville

Parmi les saint(e)s canadien(ne)s, Marguerite d’Youville est celle dont le témoignage de vie, les œuvres et la spiritualité reflètent le mieux la mission de la Société de Saint-Vincent de Paul. Sa fête est célébrée le 16 octobre. C’était une femme d’action, l’exemple d’une personne qui puise dans le cœur même de Dieu et le rend visible à toutes les personnes démunies auxquelles elle porte assistance. L’appel à l’aide des pauvres ne lui venait pas seulement de l’extérieur, mais de l’intérieur, en tant que pauvre parmi les pauvres. Pour elle, le plus pauvre des pauvres était celui qui avait le plus besoin de Dieu pour devenir un homme ou une femme. Son rêve était de libérer le plus pauvre des pauvres en lui apprenant, par l’action, qu’il est aimé. Par ses actions au service des nécessiteux et sa compassion envers les pauvres, le pape Jean XXIII l’a décrite comme la « mère de la charité universelle ».

Marguerite avait une grande confiance dans la bonté de Dieu et sa justice envers tous. Cela lui a permis de réaliser des œuvres de charité d’une ampleur étonnante, même selon les normes d’aujourd’hui. Par ses nombreuses œuvres, elle a jeté les bases des services sociaux et communautaires que nous connaissons actuellement dans notre société. En 1737, avec trois compagnes, elle a fondé les Sœurs grises, lorsqu’elles ont prononcé leurs premiers vœux. Au fil des ans, les Sœurs grises ont géré des hôpitaux, des écoles, des logements pour les pauvres et des orphelinats dans tout le Canada, aux États-Unis, en Afrique et en Amérique du Sud. Elles étaient également bien connues pour leur travail auprès des Inuits.

Elle est née à Varennes, au Québec, le 15 octobre 1701 et est décédée le 23 décembre 1771. Marguerite a laissé à ses contemporains et aux générations futures un héritage spirituel marqué par une compassion inconditionnelle pour les pauvres et une foi inextinguible en Dieu le Père et sa Providence.

https://sanctuaireyouville.ca/marguerite-d-youville-femme-de-foi/sa-vie-et-ses-oeuvres/

 

La Société De Saint-Vincent De Paul Au Canada

La première conférence canadienne de la Société de Saint-Vincent de Paul est fondée par le docteur Joseph Painchaud en 1846, à Québec. Inspiré par son expérience de la Société alors qu’il étudiait la médecine dans une université parisienne, il revient au Canada pour discuter de la fondation d’une conférence dans sa paroisse. 

Durant cette période au Québec, les besoins à combler étaient grands et en évidence. Des épidémies se déclaraient fréquemment suite à l’arrivée d’immigrants. Les crises économiques, quant à elles, nécessitaient la création de caisses d’épargne ou « Caisses d’économie » pour inciter les pauvres à épargner. 

En 1848, quelques jours après la fondation de la Société à Montréal, après une visite aux prisonniers, les membres envoient un rapport au gouvernement suggérant d’importantes réformes à introduire dans la régie de la prison.

De son vivant, le Docteur Painchaud a fondé 12 conférences, et c’est à partir de celles-ci que s’est bâtie la Société de Saint-Vincent de Paul au Canada.

Expansion à l’internationale

En 1835, la Société commence son expansion en fondant des conférences à l’extérieur de Paris, soit à Nîmes et à Lyon, et même à l’extérieur de la France, soit à Rome.

À la mort de Frédéric Ozanam en 1853, la Société comprenait plus de 15 000 vincentiens. La Société de Saint-Vincent de Paul est maintenant présente dans plus de 153 pays, avec 800 000 membres actifs.

Frédéric Ozanam a mis sur pied un « réseau de charité » qui s’étend maintenant aux quatre coins du monde. À l’intérieur de ce réseau, nous devons reconnaître les milliers de bénévoles qui donnent si généreusement de leur temps, au Canada comme ailleurs dans le monde. Si vous visitez les nombreux magasins et comptoirs de la Société, vous les verrez en train de trier les dons reçus, de ranger les marchandises et d’aider à la vente. Ce sont ces magasins qui permettent à un grand nombre de personnes démunies de se procurer des biens essentiels, tels des vêtements et des articles ménagers, à prix modiques, voire gratuitement.

Cette expansion de la Société à travers le monde est le plus beau monument que nous puissions élever à la mémoire de nos fondateurs, ainsi qu’à celle de tous nos prédécesseurs.